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J9 / mercredi 4 mai 2016 / Molinos

Publié le

Pour en revenir à soirée d’hier, nous avons quand même eu le poulet, ...à l’orange s’il vous plaît, et la salade, servis dans la vaisselle du dimanche. On n’en a pas laissé une miette tellement nous étions affamés. Et ce matin, dès 8h tapantes comme prévu la veille, notre petit déjeuner nous attend, servi tel un buffet dans un hôtel. Il ne manque rien, même le jus d’orange est frais pressé. Nous remercions encore nos hôtes et prenons la route dans notre Fiat Palio, ressemblant à un pot de yaourt. Je pense que dans l’urgence, on nous a sous classé par rapport à la voiture qu’on avait réservé.

La route que nous empruntons nous fait traverser des paysages magnifiques à travers tout d’abord une forêt, puis des endroits plus arides jusqu’à notre point culminant du col de la Piedra del Molino à 3400 mêtres. Cela fait 2 jours que nous prenons des granules de Coca pour nous acclimater à l’altitude et contrer le soroche, le fameux mal des montagnes. Mais tout va bien.

Le temps qui était très nuageux au départ se dégage complètement et l’air se réchauffe. On se trouve au-dessus des nuages. On croise de tout sur cette route, depuis le vieux gaucho à cheval, à 2 jeunes touristes français, en passant par les vaches errants sur la chaussée, les troupeaux de chèvres et même notre 1er alpaga, une sorte de lama. Bon, là pour la photo, j‘ai triché un peu car en fait il se trouvait dans un enclos.
Nous faisons un petit stop dans la petite ville de Cachi, charmante avec sa place centrale arborée et ses maisons coloniales blanches. 2 empanadas à la carne et 1 litre de bière plus tard, nous repartons vers notre destination finale. Et là, la route 40 se transforme en piste caillouteuse. On entre dans le parc de Los Cardones, les cactus candélabre poussent partout. La poussière aussi s’infiltre de partout dans la voiture, d’autant plus que nous n’avons pas de clim et qu’il faut laisser les fenêtres un peu ouvertes pour ne pas crever de chaud.

Ces derniers 40 km sont vraiment pénibles d’autant plus que Jacqui suit aveuglément le GPS qui nous fait prendre un raccourci et on ne roule pratiquement plus que sur une piste de sable.

Enfin, nous arrivons dans le petit village de Molinos où nous attends notre chambre dans le seul hôtel, l’Hacienda, ancienne résidence du gouverneur de Salta. C’est vraiment bien rénové et luxueux et il y a même une piscine surveillée par un guanaco qui nous examine de son oeil torve au-dessus du muret. La douche est bienvenue pour nous débarrasser de la poussière de la route, même nos valises qui étaient dans le coffre en sont couvertes.

Comme il n’y a rien d’autre à faire dans le village, on se contente de dîner à l’hôtel. C’est digne d’un relais et châteaux, nappes blanches, fleurs sur la tables et feux dans les cheminées. Ca nous change !

J9 / mercredi 4 mai 2016 / Molinos
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